French 79, Kid Francescoli, Irène Drésel: on s’est régalés au Lyon Street Food Festival !
Le paradis des fans de food et d'électro
An article by Thomas B.
Du 23 au 26 juin avait lieu le Street Food Festival aux anciennes Usines Fagor-Brandt de Lyon (vous savez, les grands halls qui accueillent les Nuits sonores). L’événement organisé par Nomad Kitchen depuis 2016, mettait à l’honneur cette année le meilleur de la cuisine de rue lyonnaise avec comme invités des spécialistes de la street food portugaise, asiatique et basque. En plus des dizaines de stands de chefs venus régaler tout ce beau monde, côté musique, un line-up vraiment sympa était programmé avec de très beaux noms. Pour l'occasion, on a envoyé notre rédacteur Thomas en vadrouille pour écouter tout ça (et aussi goûter quelques plats) :
Boire, manger et danser : le tiercé dans l'ordre
C’est clairement l’événement à ne pas rater pour tous les amateurs de street food qui ne veulent pas voyager très loin ! Sur le papier, le programme est très simple et a de quoi plaire : à manger, à boire et à danser. Et effectivement, une fois sur place, on est très vite emballé ! Sous les 3 halls des anciennes usines dédiés au salon, on trouve de nombreux stands, un bar à cocktail et des ateliers participatifs tout au long de la journée. À l'extérieur : food trucks, coin barbecue à l'extérieur et bien sûr plusieurs buvettes ! Dans le hall principal, le Wine District est dédié aux Côtes-du-Rhône tandis que sous le hall Oktoberfest, on retrouve les bières du Ninkasi et la Live Stage.
Moins attendus, les Basques de la boutique Parlementia ont fait le déplacement pour présenter leur marque et leur maison de disques nées au pays des surfeurs. Les visiteurs et visiteuses sont même invité.e.s à faire une pause à Arcadia où les associations Press Start Retrogaming et Piu Fr sont ravis de présenter leurs activités (retrogaming et jeux de danse) aux passionné.e.s comme aux néophytes.
Les petits plats dans les grands
Côté musique, il y en a pour tous les goûts. Deux scènes sont réservées aux DJ dont une installée en plein milieu du hall principal - histoire d'ambiancer tout le monde. À partir de 19h, les groupes résidents de l’asso Ninkasi Musik Lab comme Kunta sont venus montrer leur talent et se succèdent tout le week-end. La mayonnaise prend, l'ambiance monte doucement. Clou du spectacle, le festival a invité French 79, Kid Francescoli, Irène Drésel en guise de desserts pour conclure chaque soirée.
Le jour 1 se conclut par un live de Simon Henner, alias French 79 sur la Live Stage. Timing parfait, la salle se remplit très rapidement. Le marseillais se donne à fond : on retrouve les synthés toujours aussi colorées et élégants qui font sa signature pour un show vivant en communion avec son public. Simon termine son set en beauté par ses titres les plus connus Diamond Veins et Hometown - sans fausses notes.
Vendredi, il cède la place à son ex-comparse Mathieu Hocine de Kid Francescoli pour une presta tout aussi remarquée.
Samedi soir, c'est au tour, d'Irène Drésel de se mettre en lumière. Elle est accompagnée de Sizo del Grévy sur scène. Lui se charge des perçus et complète parfaitement les boîtes à rythmes et les boucles d'Irène. Longues robes blanches et synthés fleuris ; la mise en scène est acidulée et envoûtante dans une ambiance Midsommar, à l'image de la techno heureuse et lumineuse du duo. Personne n'est déçu.